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Joëlle et Dominique Dumont


Dominique, musicien, répète un spectacle. Son épouse, Joëlle, qui a vécu durant 25 ans dans la vallée du Mas où Jean Ferrat et ses proches se sont installés en 1964, nous ouvre ses archives photographiques. De quoi découvrir la vie du village, au fil du temps, dans sa vie quotidienne.  

 

 

 

Jacques Boyer

 

Veillée chez Joëlle et Dominique avec celui qui vécut cinquante ans de sa vie auprès de Jean Ferrat. "Je faisais tout, chauffeur, régisseur, ami... !", résume Jacques Boyer. Les tournées en France, à Cuba, en Algérie... Les raisons qui l'ont amené à reprendre un café d'Antraigues et à le nommer "La Montagne"... Un témoignage aussi joyeux et intéressant que rare, qui réserve de bout en bout de magnifiques surprises, puisque Jacques a même repris la guitare pour l'Huma. Hasta siempre !

 

 

Colette Ferrat

 

En visite chez sa voisine et amie Jane, Colette nous accorde volontiers un entretien sans rendez-vous. Elle évoque avec bonheur la sortie du disque "Des airs de liberté" qui donnent de nouvelles voix aux textes de Jean Ferrat, son époux. C'est pour elle, qu'il écrivit "L'embellie". 

 

 

Véronique Estel

 

C'est dans le lieu culturel, "La Bobine" qu'elle a créé à Aubenas que la fille de Christine Sèvres, première épouse de Jean Ferrat nous reçoit. Comédienne, danseuse, chanteuse, Véronique revient en particulier sur son interprétation des mots d'Aragon "Que serai-je sans toi" à la télévision devant Jean qui a lui-même si magnifiquement interprété ces vers et qui la présente comme sa fille. Emotion. 

 

 

Bernard Ranchon

 

Cet ancien maire d'Antraigues se passionne pour l'histoire du village où il est né. Mais il se passionne aussi pour les langues locales et la musique, qu'il pratique avec le groupe "Calade en sol". Si vous écoutez jusqu'à la fin ce témoignage éclairé, vous entendrez la chanson que Bernard avait dans la tête en ce bel après-midi de février... 

Le message de trois

nouveaux élus municipaux

 

Gabin Aymard, adjoint au développement économique, Emmanuelle Colonel, en charge de l'Ecole et Gilbert Tomada, conseiller municipal, s'adressent aux habitantes et habitantes avant un débat enregistré au café-restaurant "La Montagne" que vous trouverez dans l'espace "Radio" de la page d'accueil. 

Serge Petit

 

Lecteur de l'Humanité, retraité des oeuvres sociales d'EDF-GDF, Serge nous accueille chez lui autour d'un café. Depuis janvier dernier, il achète et lit Charlie hebdo. L'assassinat de Charb, Honoré, Tignous, Wolinski, Cabu... Il en a "chialé comme un gamin".

Il raconte aussi, comment à 20 ans, un tract dénonçant la guerre d'Algérie a failli lui coûter très cher. Serge a servi de modèle à Maaike Klein, la céramiste hollandaise qui habite aussi Antraigues. L'oeuvre trône dans le salon.

Les deux Jean passent à la télé

 

Jean Ferrat et Jean Saussac, peintre, décorateur de cinéma et maire communiste de l'époque, sont au programme du journal télévisé d'Antenne 2, le 18 novembre 1980.

Archive INA qui aide à comprendre le fond de bien des témoignages d'aujourd'hui... Le téléchargement peut nécessiter plusieurs secondes... merci de patienter.

Paul Mazade

 

Le témoignage de cet ancien ouvrier des moulinages, usines où l'on filait la soie naturelle, nous parle d'un temps pas si ancien et de métiers qui ont disparu. Avec lui, nous comprendrons comment des générations d'Ardéchois se trouvaient dès douze ans à l'usine, qui représentait pour beaucoup un complément de revenus indispensable aux familles qui pratiquaient par ailleurs l'agriculture. Asseyez-vous donc quelques minutes ici avec Paul, sur ce banc de la place d'Antraigues...

Jane Mignerey

 

Avec Jane nous allons plonger dans la peinture de Jean Saussac et parler de toutes ses passions dont celle qu'elle a pour Antraigues. Elle a visité le village pour la première fois grâce à un journaliste des "Allobroges", un journal communiste qui donnait beaucoup de place aux arts. Finalement, il y habite depuis 1964 ! Notre hôte livre ici une partie du programme du Festival Ferrat qui se déroulera à Antraigues en juillet prochain.

Maaike Klein

 

"Il est ardu d'apprécier la chanson quand on ne maîtrise pas les enjeux poétiques d'une langue", confie Maaike Klein. Mais la céramiste hollandaise s'inspire elle aussi de la nature environnante pour créer. Les stratifications de la montagne, les lichens... Maaike Klein s'est installée définitivement à Antraigues en 1988. Après les plaines des Pays-Bas, l'Islande, la Finlande, le Danemark, l'Arizona, ses oeuvres sont visibles dans son atelier installé au coeur du village. Qui lui semble être une ville, tant tous les besoins peuvent être satisfaits à proximité. 

Une rencontre-parenthèse qui cultive une part de mystère, de magie... Notre monde laisse tellement peu de place à ces choses... 

Gamon

 

Après quarante ans de bons et joyeux conseils offerts aux peintres amateurs, Gamon prend sa retraite. Mais le Club de peinture qu'il a créé à l'époque continue sans lui. L'artiste s'en félicite. "L'art n'est que prétexte pour parler des gens", et gaffe à "l'institutionalisation de ce qui se faisait naturellement" : c'est dans cet esprit que l'homme a mis son monde sur toile. Promesse était faite de prendre un apéro avec lui à La Montagne pour discuter un peu plus. Le temps a manqué. Heureusement, Joëlle ne se lasse pas de prendre des notes. Elle raconte l'ambiance qui régnait dans l'atelier de Gamon dès les années 70, notamment quand Jean Saussac, le père de Gamon, passait entre les chevalets pour éduquer l'oeil des amateurs : "Où t'as vu que les pierres étaient grises ?"

Jeannot Baratier

 

Cette fois, Joëlle a pris la caméra en main pour mieux partager l'entretien entre "la journaliste de l'Humanité" et Jeannot Baratier, agriculteur né à Antraigues en 1939, retraité, qui travaille encore et qui a exercé un mandat d'élu municipal aux côtés de Jean Ferrat... On a parlé framboises, pêches, châtaignes, ligne de chemin de fer, chèvres, brebis. Avec Claudette son épouse, Jeannot livre le portrait d'une France rurale passionnée et revendicative. 

Petit Jean

 

En allant déjeuner à l'auberge de Bise "Chez Christiane" nous avons rencontré "Petit Jean", le copain d'Allain Leprest. " C'est simple, je considère Allain Lprest comme un des plus foudroyants auteurs de chansons que j'ai entendus au ciel de la chanson française", disait Claude Nougaro, qui venait régulièrement à Antraigues. C'est à Antraigues qu'Allain Leprest s'est donné la mort le 15 août 2011. Nouveau choc pour la population. Le poète-auteur de génie avait laissé un ultime appel à lutter contre les gaz de schiste. L'exploitation de ce gaz, présent en Ardèche, défigurerait les paysages et mettrait en péril tout un éco-système. Christiane a souhaité partager cet appel avec vous. 

Francine Rapiné-Fleury

 

Sur la chanson de Michel Bülher, interprétée par Francesca Solleville, intitlée "Je me bats", découvrez, comme nous l'avons découvert, le témoignage de Francine. Militante anticolonialiste, militante de la liberté et de la vie sous toutes ses formes (humaine, animale, végétale...), aussi forte de caractère que généreuse et humble, Francine n'a jamais rien dit à Jean Ferrat de l'histoire qu'elle raconte ici. Pourtant, ensemble, ils ont manfesté, dialogué, si souvent. 

Faire de la prison à 20 ans, n'a pas entamé sa vaillance. Chaussures de randonnée aux pieds, cette ancienne prof d'Histoire, alerte comme pas deux, court toujours sa montagne adoptive. Respect.

Epilogue

 

 

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